Paris caché, chut c'est un secret ! (1)
Comment ça Paris est une ville stressante ? Sortons des sentiers battus, et loin de la foule aventurons-nous dans les jardins, ruelles et cours méconnus des Parisiens. Des petits trésors et des anecdotes rien que pour nous !
"Je suis le dauphin d'la place Dauphine Et la place Blanche a mauvaise mine" chantait Jacques Dutronc en 1967, à propos de ce petit amour de place coincé sur l'Ile de la Cité. Place royale du XVIIe siècle, habitée par Yves Montant et Simone Signoret puis immortalisée en chanson ou au cinéma, l'inaltérable Place Dauphine bordée de galeries d'art et de cafés est restée aussi paisible que confidentielle.
Boulevard Arago dans le XIIIe arrondissement, peu de privilégiés auront la possibilité de franchir les grilles de la Cité fleurie. Dans un jardin luxuriant se cachent une trentaine d'ateliers d'artistes où vécurent, notamment, Paul Gauguin, Amedeo Modigliani ou Henri Cadiou.
Insoupçonnables depuis la rue, il faudra se faufiler à travers les immeubles de la rue Monge et de la rue des Arènes, dans le Ve arrondissement pour accéder au plus ancien monument de la capitale. Construites au Ier siècle, les arènes de Lutece, initialement amphithéâtre gallo-romain, sont devenues le terrain de jeu favoris des gamins du quartier.
Vous n'aviez jamais osé franchir les grilles de L?École Nationale supérieure des Beaux-Arts rue Bonaparte ? Réparez cette erreur ! Caché dans une cour, son musée lapidaire est un petit bijou. Ouverte au public, cette cour paisible abrite statues et éléments d'architecture rassemblés ici pour échapper à la vindicte révolutionnaire.
Avec le Panthéon bouddhique, le jardin japonais constitue l'annexe du musée Guimet avenue d'Iéna. En accès libre hors des périodes d'exposition, ce jardin de zenitude niché dans une bambouseraie est le refuge idéal loin le l'agitation parisienne.
Dans le XIXe arrondissement, la place du Colonel-Fabien est l'emblématique adresse du Siège du Parti Communiste Français depuis 1971. Dessiné par l'architecte visionnaire Oscar Niemeyer, l'édifice est à lui tout seul est un manifeste de l'architecture des années 1970. Sous le dôme de l'auditorium on se laisse émerveiller par cette coupole entièrement composée de lamelles d'aluminium. Bienvenue à bord de l'Enterprise.