Anglet, la jetée
C'est une des choses que j'ai préféré lors de ces vacances. Cette splendide jetée de près de cinq kilomètres
que j'ai parcouru près de 7 ou 8 fois dans des conditions de temps toujours différentes et toujours avec le même plaisir qui élasticitait mes pas, emplissait mes poumons (et mes verres de
lunettes) d'embruns et me faisait aimer la vie toujours remuante de cet océan. Je vous décris : une promenade donc avec de petits dénivelés pour éviter de monotoniser la balade; d'un côté,
l'océan et ses onze plages séparées par des digues artificielles rendues indispensables par les colères de l'eau et de ses marées pourtant peu importantes; de l'autre côté un golf, des espaces
verts éloignant les parkings et quelques maisons par ci par là. A quoi reconnaît-on une plage ici ? A sa chaise à CRS/sauveteur, à sa bodega à paninis hors de prix et à son école de surf;
j'exagère à peine, onze plages et au moins 9 ensembles "chaise de sauveteur/bodega/école de surf". La population de cette jetée ? un peu de tout et de tous âges. Les plus nombreux et quasiment
toute la journée, des jogueurs, certains même avec sacs à dos et poignées de force, faut souffrir quand on veut être beau ou belle (avec les poignées de force, c'était une donzelle); des
rolleurs, des marcheurs "vite", des familles trimbalant progéniture, des mémères à chiens ou des chiens promenant pépère, des personnels administratifs (nettoyeurs, surveillants, réparateurs
divers), quelques cyclistes (interdits, mais bon ...) et quelques "nez-au-vent" comme moi. Aller, je vous emmène Tout d'abord, je vous présente l'homme rendu indispensable par l'incivilité de
certains de nos contemporains : le décrotteur :
Quelques "baladants"
On se promène en famille
... ou seuls
Un soir la pluie est tombée en trombes. Le matin, j'ai trouvé cet espèce de canyon creusé dans la plage, il
sortait d'une porte qui s'ouvrait sous la jetée et se dirigeait vers l'océan; étant donné la profondeur du sillon creusé, le rejet avait du être important.
La jetée, c'était aussi les huit digues aux rochers impressionnants
La solitude du sauveteur devant la plage déserte ...
... mais parfois, c'était l'affluence
A l'extrémité, au bout de la plage de la Barre, c'est l'embouchure de l'Adour ...
... les pieds des piliers sont souvent habités
Voilà, c'était la jetée le jour ...
... mais nous la fréquentions aussi le soir ...
... elle s'animait aussi, d'une manière différente.