Les filles de Caleb

En cette fin du XIXe siècle, sur les bords du Saint-Laurent, la rude vie des fermiers est rythmée par les étés
brûlants et les hivers interminables. Volontaire, intelligente et passionnée de lecture, Emilie Bordeleau ambitionne une tout autre vie. En devenant institutrice, la jeune femme affirme son
indépendance. Mais cette liberté difficilement acquise est menacée par un homme, le séduisant Ovila Pronovost, qu'elle aime en secret depuis toujours. Inspirée par le destin de sa grand-mère,
cette vie ordinaire devient sous la plume aiguë d'Arlette Cousture le touchant symbole de celles de milliers de femmes au début du siècle dernier. Applaudi par la critique, ce premier tome de la
saga des Filles de Caleb a séduit des millions de lecteurs.

Après Emilie, le deuxième tome des Filles de Caleb nous entraîne dans le Québec des années 20. Après bien des
vicissitudes, Emilie Pronovost est revenue vivre dans son village de Sainte-Tite. Blanche, une de ses filles, qui rêve d'une carrière médicale, la quitte pour devenir infirmière. Vite lasse de
Montréal et des gens des grandes villes, Blanche décide de partir pour l'Abitibi, territoire immense et sauvage. Seule au fond des bois avec ses chiens, elle y mène pendant trois ans la vie
exaltante des pionniers, jusqu'au jour où elle croise un sourire qui pourrait bien chavirer sa vie... La grande force d'Arlette Cousture est de faire partager au lecteur les émotions et les sentiments qui traversent ses personnages. Avec Blanche, elle réussit un inoubliable portrait
d'une femme courageuse et énergique en quête d'un difficile bonheur.

Fin des années cinquante à Montréal : période transitoire où les pionnières du début du siècle cèdent la place à ces femmes de l'après-guerre qui grandiront en même temps que la révolution tranquille.
Tout sépare pourtant Micheline et Elise, les filles de Blanche Lauzé. La première, avocate, arbore l'étendard féministe, collectionne les amants et rejette tout conformisme, l'autre, amoureuse de
l'amour, rêve de nature et de maternité. Trompée, délaissée, reprise et comblée, la douce Elise avance en aveugle dans un monde en perte de repères. Avec Elise, Arlette Cousture mène à son terme
la grande saga des Filles de Caleb, explorant avec nuance et sensibilité le dilemme des femmes écartelées entre leur attachement aux valeurs traditionnelles et leur soif de liberté. A travers le
destin exemplaire d'Elise, elle décrit une quête acharnée du bonheur dans laquelle beaucoup se reconnaîtront.