Le goût du bonheur

Québec, 1930. Gabrielle est mariée avec Edward depuis bientôt dix ans. Entre la maison
de l'île d'Orléans et celle de la Grande-Allée, elle mène une vie bien remplie, entourée de ses cinq enfants. De toute évidence, il s'agit d'un mariage heureux. Mais cette chose qui devrait être
si simple fait pourtant froncer bien des sourcils dans l'entourage de Gabrielle. Décidément, le bonheur est suspect en cette époque où notre sainte mère l'Église nous dit que nous ne sommes pas
sur terre pour être heureux mais pour accomplir notre devoir. L'élégante Gabrielle a bien du mal à se soumettre au code strict de la société bien sage et bien pensante. Et si c'était possible de
changer le monde autrement que par la prière ? Dans ce premier volet de la grande trilogie romanesque intitulée " Le Goût du bonheur ", Marie Laberge brosse une vaste fresque du Québec de
l'avant-guerre. Fidèle à sa manière, elle nous fait partager le destin de personnages si vrais qu'ils semblent bondir de la page. Grâce à une écriture qu'on dirait faite pour traduire les
mouvements du cœur les plus subtils ou les plus inavouables, elle éclaire de l'intérieur une époque où, sous la gangue des conventions sociales et de la religion, les passions ne brûlaient pas
avec moins de force qu'aujourd'hui.

Avril 1942. Où seront-ils tous quand cette guerre prendra fin ? Comment seront-ils
passés au travers, à quel prix ? Où seront les enfants de Gabrielle et d'Edward : Adélaïde, la sauvage attachante, Fabien, Béatrice, Rose et Guillaume ? Où seront Florent, Nic, Kitty et Theodore
? Qu'est-ce qui restera de ce monde à jamais bouleversé ? Qui aura gagné ou perdu ? Hitler semble si fort et les combats si vains... La fureur qui parcourt ce deuxième volet de la grande trilogie
du " Goût du bonheur " n'est pas seulement celle des nations qui se lancent l'une contre l'autre, c'est aussi celle du désir. Et Marie Laberge sait comme personne trouver les mots pour décrire ce
désir, impérieux, complexe, contradictoire. Avec une audace et une lucidité qui n'appartiennent qu'à elle, elle nous fait pénétrer, les yeux grands ouverts, dans ces abîmes qui s'ouvrent au cœur
de ses personnages. Elle sait parler de la joie de renverser les obstacles pour créer un espace de liberté, du courage de forcer le monde et les circonstances à se plier à notre désir de beauté.
Elle sait parler de la vie qui renaît avec une force décuplée après la guerre. La vie avec ses passions, ses deuils, ses paradoxes.

Après Gabrielle, après Adélaïde, c'est au tour de Florent de poursuivre la quête du
bonheur amorcée dans les deux premiers volets de la grande trilogie de Marie Laberge. C'est sur la toile de fond du Québec des années 50 et 60, un Québec en pleine mutation, que la saga
s'épanouit. Et qui dit Florent dit aussi Adélaïde, Léa, Jeannine, Alex, Fabien, Rose, Aaron, Germaine... Marie Laberge reprend ici avec force son sujet majeur, le courage des êtres humains,
bousculés, maltraités par la vie, écartelés et qui, sans faiblir, avec détermination, cherchent à atteindre le bonheur malgré les épreuves et les préjugés de l'époque. Dans Florent, avoir le goût
du bonheur ne signifie pas être exempté des coups durs de l'existence, mais y faire face avec vaillance. Si le désir, la passion, la sensualité ont conduit Gabrielle et Adélaïde, ces thèmes
prennent leur pleine densité dans Florent. Apprendre qui on est, qui on désire et de quelle concupiscence on est habité est essentiel à la conquête du bonheur. Florent est, à ce titre, un hymne
au courage. Avec Florent, la romancière réussit à boucler chaque destin amorcé dans Gabrielle. Elle ne néglige aucun de ses personnages. Elle donne à chacun leur pleine mesure de vie, grâce à
cette écriture, reconnaissable entre toutes, qui fait entendre, avec une justesse éblouissante, la parole de toute une société
Biographie de l'auteur
Née en 1950 au Québec, Marie Laberge est dramaturge, romancière, comédienne, scénariste et metteur en scène. Après des études en journalisme, elle se consacre aux activités théâtrales et entre au Conservatoire d'art dramatique du Québec. Elle joue dans différentes pièces de théâtre à Québec, avant de faire de la mise en scène et d'enseigner l'art dramatique. Auteur d'une vingtaine de pièces et de huit romans - dont Le Goût du bonheur, trilogie parue aux éditions Anne Carrière en 2006 et vendue à plus de 500 000 exemplaires au Québec -, Marie Laberge édifie depuis plus de vingt ans une œuvre qui lui vaut une large audience tant au Québec qu'en Europe.
Biographie de l'auteur
Née en 1950 au Québec, Marie Laberge est dramaturge, romancière, comédienne, scénariste et metteur en scène. Après des études en journalisme, elle se consacre aux activités théâtrales et entre au Conservatoire d'art dramatique du Québec. Elle joue dans différentes pièces de théâtre à Québec, avant de faire de la mise en scène et d'enseigner l'art dramatique. Auteur d'une vingtaine de pièces et de huit romans - dont Le Goût du bonheur, trilogie parue aux éditions Anne Carrière en 2006 et vendue à plus de 500 000 exemplaires au Québec -, Marie Laberge édifie depuis plus de vingt ans une œuvre qui lui vaut une large audience tant au Québec qu'en Europe.