La fontaine des Innocents

La fontaine, située au centre de la place, est l'oeuvre de Jean Goujon et de Pierre
Lescot.
Ils la concevront sous forme d'un autel dédié aux nymphes.
Ils la concevront sous forme d'un autel dédié aux nymphes.

Trois arcades d'ordonnance corinthienne s'encadrent dans des pilastres contre
lesquels se dressent les corps voilés des nymphes et des naïades.

L'édifice réalisé pour l'entrée à Paris du roi Henri IV entre 1546 et 1549,
remplacera une fontaine remontant à l'époque de Philippe Auguste.
Au coeur de ce qui était un quartier médiéval au XVIème siècle, où la vie et la mort se côtoyaient quotidiennement, cette fontaine incarnait l'esprit de la Renaissance.
Au coeur de ce qui était un quartier médiéval au XVIème siècle, où la vie et la mort se côtoyaient quotidiennement, cette fontaine incarnait l'esprit de la Renaissance.

La suppression du cimetière entraînera son déplacement.
Elle était, à l'origine, installée contre un mur à l'angle de la rue Saint Denis et de la rue aux Fers (rue Berger aujourd'hui).
Elle était, à l'origine, installée contre un mur à l'angle de la rue Saint Denis et de la rue aux Fers (rue Berger aujourd'hui).

Le sculpteur Pajou sculptera la quatrième face, en 1788, en prenant pour modèle la
statue de la Paix de Goujon que l'on peut admirer aujourd'hui au Musée du Louvre.

En 1810, on ajoutera aux quatre coins des bornes pour que les porteurs d'eau à
bretelles puissent s'approvisionner.
En 1858 enfin, Davioud déplacera la fontaine de quelques mètres jusqu'au square des Innocents érigé à la place du marché.
En 1858 enfin, Davioud déplacera la fontaine de quelques mètres jusqu'au square des Innocents érigé à la place du marché.
