Petit séjour à Lisbonne
Lisbonne est une ville dont les deux maîtres mots qui définissent physiquement sa visite sont "monter" et "descendre".
L'interruption de notre séjour, causée par un cas de force majeure (une minuscule marche d'escalier dans la tour de Belem) a provoqué chez nous une frustration qui nous encourage à reprogrammer rapidement un nouveau voyage dans cette capitale attachante et à taille humaine.
J'ai néanmoins ramené quelques photos qui ne sont qu'un avant-goût du reportage que nous ferons ultérieurement. Comme d'habitude, cliquez sur les photos pour les voir "en grand".
Bonne promenade
à Bélem, le monument des découvertes avec, au loin, de l'atre côté du Tage le sanctuaire du
Cristo-rei
à côté, le portail sud du monastère de Belém
Le Bairro Alto
Sebastillo José de Carvalho e Melo, marquis de Pombal (1699 - 1755), premier ministre du roi Joseph 1er nous tourne le dos avec morgue. Il est l'auteur de cette phrase célèbre prononcée après le tremblement de terre de 1755 "Et maintenant ? Ensevelissons les morts et donnons à manger aux vivants", ce qui prouve qu'un certain bon sens l'animait.
Le pont du 25 avril passe au-dessus d'Alcantara fait 2 kilimètres et demi de long et s'élève à 60 mètres de hauteur; c'est le seul pont franchissant le Tage au sud de Lisbonne.
La tour de Bélem, lieu de tous les dangers, un des symboles de Lisbonne; elle est appelée également la "forteresse de
Saint-Vincent" qui est le patron de la ville. A l'époque de sa construction (1515 - 1521) elle était entourée d'eau, mais le fleuve s'est retiré et elle aujourd'hui accessible de la
plage.
Une vue, très partielle, de l'église Santa Maria, qui jouxte le Mosteiro dos Jeronimos
Elevador de Santa Justa : il a été conçu par un français, Raoul Mesnier du Ponsard, à la fin du XIXé siècle. C'est le moyen le plus commode (mais il faut faire la queue) pour rejoindre les hauts de Lisbonne; il relie les quartiers de Baixa et Bairro Alto, 32 mètres de dénivelé.
Un moyen de transport qui est presque devenu l'emblème de la ville
Les premiers tramways ont fonctionné à Lisbonne à partir de 1873, tirés par des chevaux. Les tramways électriques
nommés "électricos" sont entrés en service en 1901. Le réseau est construit à l'écartement de 900mm. Après un grand développement, au milieu du XXe siècle le réseau a perdu les deux
tiers de sa longueur. Il atteint actuellement 48 km de lignes en service dont 14 km aménagés en site propre. Chose rare en Europe, l'essentiel du service est assuré par du matériel historique
restauré. On peut voir 48 véhicules anciens dont 40 sont dédiés au service public. On peut reconnaître ces véhicules à leur couleur jaune, les autres sont affectés au service
touristique.
Entracte sur la Paça do Comercio près du Terreiro do Paço
Le parc Edouard VII, un havre de paix dans Lisbonne animée ce jour là par des manifestations contre l'austérité.
C'est le plus grand parc de la ville; il doit son nom au roi d'Angleterre qui visita Lisbonne en 1902.
Beau plan d'eau et beaucoup d'espèces d'arbres. Un lieu calme où sont parfois organisés des expositions, des défilés voire des broquantes.
Foire aux livres pendant mai et juin, dans les allées de part et d'autre de la pelouse
Le pénitencier, près du parc Edouard VII
Le vert est une des couleurs de cette ville
La nuit, des personnages apparaissent
Les guitares de fado
Quelques reposoirs à pigeons
Les fausses statues de Baixa, le coeur du quartier commerçant, partiellement rendu aux piétons
Ce qui a justifié l'interruption de la visite
Oui, je fais la gueule !