Mauritius, août 2012 3
Mauritius, août 2012, 3ème semaine
Dimanche 19 août :
8h00, heure locale.
Alors que la canicule sévit toujours chez vous, ici, avec une température confortable 23/25 degrés un petit vent promène les nuages qui jouent à cache-cache avec le soleil. Quelques
petites gouttes font parfois une timide apparition, humectent les gerberas, puis s'en vont désaltérer les manguiers un peu plus loin. En dégustant mon café (meilleur que celui de Popo, il faut
bien le dire) j'attends madame Popo et ses filles qui nous amènent ce matin le réassortiment du petit déjeuner.
Retour en bus dans l'après-midi pour un plongeon dans la piscine, histoire de se rafraîchir.
Après un repas poissons, soirée tripot jusqu'à fort tard dans la nuit avec la victoire de Laurent qui a écrasé tous ses adversaires, sans doute pour se venger de ne pas avoir obtenu la cagnotte du loto local (28 millions de roupies).
Bonne journée à toutes et à tous.
Avant d'aller chercher le pain pour le petit déj' de la maisonnée encore endormie, un petit mot pour narrer la journée d'hier.
Hier matin, donc, alors que ces dames allaient chercher un morceau de soleil sur la plage, Laurent et moi avons pris le bus pour Tamarin. A quelques kilomètres au sud de Flic-en Flac, Tamarin est une petite ville pas bien compliquée, le long de la route, côté campagne, des habitations faites de bric et de broc, en tôle ondulée et matériaux de récupération,et de l'autre côté, protégée par de hauts murs parfois doublés de haies de cactus, les villas de privilégiés qui ont accès à l'océan.
Soirée tripot qui a vu la victoire de Valentine, redoutable tacticienne doublée d'une bénéficiaire de coups de pot qui ont aggravés sa suprématie. A noter également une victoire provisoire d'Alexandre dans une partie interrompue par la nécessité de se lever relativement tôt le lendemain; la partie reprendra ce soir.
Bonne journée à toutes et à tous.
Le ciel,d'un bleu pétant a explosé tous les nuages d'hier, la journée est partie pour être très belle.
Hier, la virée dans le sud a commencé par Mahébourg et son marché aux tissus.
ce caméleon, d'un beau vert au départ s'était installé au soleil sur cette pierre grisâtre, lorsque je l'ai pris en photo il était en train de changer de couleur
... et sur la porte de la boutique, à la sortie
Le crocodile règne en maître et est partout présent, au restaurant où je me suis régalé d'un excellent curry de crocodile jusqu'à la boutique où les prix des sacs sont indiqués en euros (sans doute à cause de la petitesse des étiquettes qui ne supporteraient pas le nombre de chiffres nécessaires à l'indication en roupies).Départ ensuite pour Souillac et Le Gris Gris qui est la Pointe du Raz de Maurice, le seul endroit de l'île non protégé par la barrière de corail. Le vent, très présent, agace l'océan qui roule ses bigoudis d'écume avec entrain. Après un arrêt photos, nous avons poursuivi notre périple côtier jusqu'au Morne Brabant afin d'y admirer le coucher du soleil sur fond parsemé de nuages. Ce genre de couchers de soleil qui fait le délice des photographes et la désespérance des participants à la soirée "photos de vacances" à qui l'on inflige ce spectacle jusqu'à plus soif.
Bonne journée à toutes et à tous.
Il commence déjà à faire chaud. Hier, les courses avec Popo ont été profitables (y compris pour les commerçants); les conseils et explications de notre cuisinier favori ont été d'un grand secours quant au choix des ingrédients à ramener en France et de la manière de les utiliser. On a également pu faire connaissance avec des légumes qui ne voyagent pas, ou très peu, ou dans des conditions peu satisfaisantes.
Repas pris sur la plage au retour puis baignade dans l'océan à l'eau tiède certes, mais avec un fort courant. On pouvait voir les vagues se casser sur la barrière de corail à quelques dizaines de mètres de la plage.
Soirée tripot, doublée d'une dégustation de gâteau offert par Popo, remportée par Lucile.
Bonne journée à toutes et à tous.
Le ciel, d'un blanc laiteux a lâché quelques gouttes qui sont venues taquiner la surface de la piscine et humecter légèrement les terres brunes aux alentours. Température : 23 degrés.
Hier, pendant que la famille Sosso se prélassait sur la plage et emmagasinait du soleil pour le retour, la bande à Claudius investissait Port-Louis Waterfront. Le front de mer de la capitale s'est transformé en un assemblement de bureaux, de jardins et de centres commerciaux avec, dans le port, les navires impressionnants des coastgards qui n'ont parfois rien à envier aux petits bâtiments de guerre. On pourrait le regretter si ce n'était fait à la mauricienne. En effet, tout ça reste très coloré par les fruits et les fleurs omniprésents et la rue, avec son petit peuple n'est pas bien loin. Quelques pas et l'on passe du supermarché aux touristes (local, le supermarché, on peut marchander et certaines vitrines luxueuses étalent de magnifiques saris) aux petits vendeurs des rues : billets de loteries, épingles à nourrice, citrons, petits légumes bizarres, noix de coco, réparateurs de chaussures en plein air. Tous ces étals minuscules voisinent avec la femme qui prépare l'osier avec lequel elle va tresser ses paniers, le coiffeur dans sa petite baraque, et le tailleur qui manie son aiguille avec une rapide habileté. Nous avons mangé sur le port, poulet shop suey pour Alex, poisson grillé pour Lucile et bol renversé (spécialité locale) pour moi.
Soirée tripot qui s'est terminée à 1h00 ce matin par une victoire à l'arrachée de Caroline qui a précédé de justesse un Laurent fatigué par sa séance gecko de l'après-midi.
Bonne journée à toutes et à tous.
Le soleil, qui a été se promener hier on ne sait où, est revenu ce matin nous titiller les sourcils; la température est idéale et j'ai été cherché le pain matinal d'un pas rendu léger par les conditions climatiques de cette dernière journée.
Hier, mon compagnon de balade habituel s'étant embourbé dans une grasse matinée qu'on aurait même pu qualifier d'obèse, j'ai été faire prendre l'air à mon Lumix en solitaire. Le but : les façades de maison. Après les arbres, c'est mon second sujet de prédilection en matière de photographie. Il y a de la matière à Flic-en-Flac, de la maison Barbapapa à celle au balcon vertigo en passant par le "mur français" et l'escalier qui ne mène nulle part, la chasse a été bonne.


le port de Flic-en-Flac
ces deux-là écumaient le quartier en vendant des meubles au porte-à-porte : l'un avait sur l'épaule la commode à tiroirs que vous voyez, l'autre transbahutait une table de
jardin en fer forgé et 6 chaises assorties
j'ai discuté confection de tête de pilier avec eux, assez admiratif pour l'habileté dont ils faisaient preuve pour faire la tête de diamant à la main, alors que nous utilisons des moules
un petit clin d'oeil pour une apprentie cuisinière à qui je souhaite toute la réussite du monde
Ce matin, visite de Emie, fille de Popo, qui va procéder à quelques exercices artistiques sur les corps de ces demoiselles.
L'embarquement est prévu en soirée dans une des dernières acquisitions d'Air France, le Boeing 777-300 ER avec l'espoir d'un surclassement dû à mes cheveux blancs et à l'ancienneté de Laurent (et peut-être au coup de pouce de Stéphane).
Sacré décalage du à la sortie d'une sieste elle-même due à une nuit blanche dans la nuit noire d'un voyage aérien.
Après des adieux émouvants à Popo, Kavita, Mr Moorghen, Gerbera, tong gauche et tong droite, bref, à tous ceux qui nous ont accompagné lors de ces trois semaines de séjour insulaire, nous avons pris l'avion hier soir, vers 21 heures, heure locale. Mes cheveux blancs, l'ancienneté de Laurent et le petit coup de pouce de Stéphane nous ont valu un surclassement en version Premium dans un avion bondé. La version Premium (32 places) a les mêmes prestations que la version "Eco" mais avec un luxe infiniment appréciable dans une boîte en fer volante dans laquelle on passe 12 heures entre ciel et terre : 40% d'espace personnel supplémentaire. C'est un avantage énorme pour toute personne dépassant la taille d'un Sarkozy lambda. Sur ce vol cependant, cette classe a été dotée d'un chiard pénible, remuant et surtout hurlant, lui-même doté de parents totalement dépassés par les évènements. A peine avions-nous atteint quelques mètres d'altitude que déjà la quasi totalité de la cabine (peut-être parents compris d'ailleurs) était envahie de la tentation d'une mise à mort rapide de l'intéressé. Personne n'ayant eu le courage de prendre cette initiative, nous avons supporté cette peste pendant la moitié du vol. Je précise que quatre autres bambins voyageaient avec nous, mais eux, de manière tout à fait normale et conforme à la loi de l'emmerdement minimum. C'est avec plaisir que nous avons vu la piste d'atterrissage, le débarquement de cette calamité et son éloignement définitif de nos ouïes martyrisées.